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37 messages.
Nicolas Scalbert de Président de Parler & reVivre a écrit le 30 septembre 2023 à 16h52
Content de savoir que vous êtes toujours présents ici, après le beau travail que vous avez mené (et qu'on a eu plaisir de mener ensemble pour un petit bout de chemin...)
Amitiés, Nicolas Président Parler & Revivre
x de St Lyphard a écrit le 1 octobre 2022 à 10h32
Bonjour
Les informations de ce matin sur les indemnisations relancent le débat des actes de pédocrimilaté dans l'institution catholique. Pour ma part, j'ai confié les faits qui me concernaient à la gendarmerie et une instruction a été ouverte auprès du tribunal de de Lorient(56).
En France, j'ai appris que la séparation des pouvoirs permettaient de rendre la justice. Aujourd'hui, je constate que les juges sont parti prenante avec les faits. Nous admettons que les fauteurs de trouble peuvent rendre la justice sous prétexte qu'ils ne sont pas les fauteurs en personne. ils ont en commun la vie en communauté, ça ressemble à du délit d'initier.
Mon désespoir un grand de voir notre société se relever dans ce Tohu-Bohu, ce mélange, ...
Merci pour votre association.
Courage
P. Joseph de Issé a écrit le 12 mars 2022 à 15h32
Bonjour, je fais partie du collectif FSG d'Issé initié par jean-pierre F. Jai témoigné moi aussi lors de la dernière réunion à Issé. Je ne me suis pas senti bien pendant quelques jours après mon envoi à F. Marsaud. J'ai même appelé jean-pierre pour exprimer la tristesse de mon vécu. Il m'a réconforté et je tenais aujourd'hui à vous apporter mon soutien et aider ou soutenir celles et ceux qui n'osent pas encore témoigner. Il le faut pour que réparation soit faite,moralement et psychologiquement. Je l'ai fait et je me sens libéré aujourdhui, après que ma femme et mes enfants aient appris l'affreuse vérité. Aujourdhui,ils me soutiennent. Maintenant,je peux les regarder sans honte,l'esprit libéré. Merci de m'avoir lu. Merci Jean-René de cet espace d'expression qui ravive ces souvenirs certes, mais qui nous autorise désormais de mieux vivre tout simplement en homme debout,après tant d'années de honte et de colère enfouies. Encore merci. Par ce message,j'adhère à votre collectif 85 avec honneur et plaisir. Et bravo pour votre travail que j'admire. De tout cœur avec vous... Cordialement.
Michel a écrit le 24 février 2022 à 17h03
Merci les gars, chapeau pour le travail que vous avez fourni.

Merci d’informer des échos que vous aurez. En parcourant rapidement les grandes lignes de l'INIRR, se sont des démarches très individuelles, avec beaucoup de silence, çà me fait penser à une séance de confessionnal la veille de Pâques. Le lendemain y aura t il résurrection ? Les consignes sont encore données par ceux qui hier ont manqué de courage.

Cordialement.
Réponse d’administrateur par : adminjr
Merci Michel pour vos encouragements, mais les victimes des décades précédentes n'ont pas manqué de courage.
Aujourd'hui, c'est possible de témoigner, il y a 40 ou 50 ans c'était impensable de s'attaquer à l'Église et à son systtème.
Villalard de Rennes 35 a écrit le 12 février 2022 à 14h42
J’ai été scolarisé au petit séminaire sainte croix à Chateaugiron de 1969 à 1973 ( année de sa fermeture ? On se demande bien pourquoi)
J’ai subi des attouchements en 6eme de la part du sous- directeur l’abbé Gabriel D.
Je n’ai pu m’en ouvrir que tard.
Mgr d’Ornellas m’a dit ne rien avoir trouvé au sujet de Chateaugiron dans les archives.
J’ai du mal à croire..
Des échanges récents avec jean Robert Rocheteau me redonnent espoir
Je recherche d’autres témoignages.
Solidarité avec vous autres victimes.
Jean Alain Villalard
vi**@ou*****.fr
CHAUZY michel de Mur-de-Barrez (Aveyron) a écrit le 18 janvier 2022 à 10h20
Qu'est devenu le témoignage très fort de Jean-René ?
Puis-je en avoir une copie ?
Merci,
Cordialement
Réponse d’administrateur par : adminjr
Si vous voulez parler de l'émission du dimanche 16/01/22, elle est visible ICI
michel de Aveyron a écrit le 5 janvier 2022 à 18h47
Je n'ai pas été victime, mais mon frère l'a été.
Il en est mort jeune, toute une vie brisée, victime d'addiction.
J'ai pris la défense des enfants victimes de l'abbé MAUREL dans un village divisé entre notables défenseurs du curé et "petites gens" isolés.
Je n'ai appris que longtemps après que mon frère avait été victime : il n'avait pas pu en parler.
L'abbé a été condamné à Rodez en mars 2000 à 10 ans de réclusion criminelle "en raison de son âge et de son état de santé précaire" au terme d'un procès très éprouvant.
Il est toujours vivant en 2022 et toujours prêtre par la volonté de deux évêques successifs qui ont assumé publiquement. de le garder au sein de l'Église.
Quand je pense que ce sont les victimes qui ont honte...
J'avais écrit un livre en 2000 pour évacuer le traumatisme de cette terrible affaire.
Jamais publié .
J'avais lu le 'sans culotte" et des bribes de ce qui s'est passé à Chavagnes en Paillers : enfin "ce que la presse avait pu publier".
Ce que vous décrivez vingt-deux ans plus tard est la copie conforme de ce qui est arrivé à Mur-de-Barrez : dans les moindres détails : chambre-bureau, préparatifs, agissements, règle en fer sous les genoux (torture employée par les nazis), etc.
Votre récit confirme la probabilité d'un système organisé pour recruter des prêtres.
À la seule différence qu'à Mur-de-Barrez il s'agissait d'une école catholique (primaire et collège), avec un seul prédateur, si on excepte quelques pions laïques gardiens de dortoirs qui "se limitaient" à des attouchements et des curés "rabatteurs" dans les villages voisins.
L'abbé Maurel, condamné pour deux viols a fait plus d'une centaine de victimes en quarante ans, "grâce à Dieu" prescrites, avec le pardon et les prières de trois évêques successifs avertis de ces agissements.
J'envisage de publier ce que j'ai écrit.
Après vos témoignages, après "la parole libérée" et l'affaire Barbarin, après Olivier Savignac, puis le rapport de la CIASE commandé bien imprudemment par l'Église, qui doit s'en mordre les doigts, il serait intéressant de montrer la similitude des procédés des curés pédocriminels.
Bravo pour votre courage. Je suis passé par là, avec en plus, à l'époque, des mercenaires rémunérés par le clan de l'abbé pour intimider et menacer les témoins et leurs soutiens.
Nous pouvons en parler.
Cordialement,
Michel.
Gendrillon de Vendée a écrit le 23 novembre 2021 à 10h07
Bonjour,
Nous étions 8 enfants, nous ne sommes plus que 7. Mon frère aîné est mort à 40 ans. Nous n'avons hélas plus personne pour répondre aux nombreuses questions que nous nous posons. Mon frère est le porte paroles de nous tous.
"Troisième d'une fratrie de huit enfants, je viens témoigner du trouble et de la révolte qu'ont suscité les scandales révélés par le rapport "Sauvé", car à 68 ans passés l'histoire de mon frère aîné Luc se trouve douloureusement réactivée. C'est le souvenir du cri rauque de ma mère devant un journal télévisé qui relate le procès et la condamnation d'un pédophile "C'est bien fait !", c'est l'accumulation et l'assemblage de sous-entendus qui confirmaient le sort qu'avait subi mon frère pendant ses années de séminaire, c'est la pression exercée par la hiérarchie catholique ainsi que les conseils présumés bienveillants de l'entourage familial et local qui faisaient valoir auprès de mes parents le peu de crédibilité qui serait apportée aux dires d'un enfant de treize ans face à la parole d'un honorable ecclésiastique directeur de séminaire, c'est enfin le départ prématuré de Luc à l'âge de 40 ans, dans un épouvantable clin d’œil du destin, du cancer du colon ..."
Anonyme a écrit le 2 novembre 2021 à 21h00
Je ne suis pas directement une victime mais un témoin.
il faut qu'un maximum de victimes aillent à Lourdes pour manifester leur indignation devant ces ecclésiastiques qui portent une mitre mais qui ne méritent pas le titre d'évêque puisque nombre d'entre eux couvrent encore à ce jour des criminels sexuels dans des paroisses tout en simulant une grande indignation. Il faut les arrêter à tout prix.
Gaboriau André de 38920 Crolles a écrit le 27 octobre 2021 à 16h18
J'ai été le joujou d'un prof ( Alphonse P.) au cours de l'année 1942-1943. Aimerais échanger avec d'autres victimes, même plus récentes. Le comportement du directeur (bien des années plus tard) Albert B. ne me parait pas sans reproches car il savait et il a couvert .
Avez vous connaissance de la BD "le pensionnaire de St Vincent" qui se déroule à St Jo et qui va un peu plus loin puisqu'il est question d'un prof père d'un élève.
Jean de Niort a écrit le 4 octobre 2021 à 9h33
Bonjour,
né en 1951 j'ai fait mes études au pensionnat Saint Joseph…
Je comprends mieux maintenant ce que je percevais comme du favoritisme accordé à certains de mes copains de classe…
Et ce dont je me souviens très bien, c'est le suicide de deux d'entre eux vers 10/11 ans….
Deux "chouchous" qui ont quitté cette terre sans explications !!
Je pense souvent à eux , Pierre et Yanick dont je tais leurs noms par respect pour leur famille…
Je me souviens très bien de Philippe à la voix d'or résonnant dans notre chapelle où j'ai moi même fait parti de la chorale…
Philippe qui est devenu anarchiste sans que l'on comprenne réellement le pourquoi, tournant le dos à tous et même à sa famille….
J'ai assisté à des sévices corporels donnés par des maîtres, châtiments démesurés à coups de ceinture sur les fesses à nues de François, qui avait chapardé un stylo plume au nouvelles galeries car ses parents sourds muets ne pouvaient pas lui en acheter un…
Coups de règles en fer sur les doigts étaient réguliers pour la moindre chose, avoir parler ou avoir oublier un cahier à la maison…
Punition pour ceux qui étaient en retard pour ne pas s'être laver les mains avant la fin de la récréation et forcément en retard pour y être retourné à la demande du maître…
cette punition consistait à passer une dizaine de minutes les genoux sur la fameuse règle en fer placée sur le bord de l'estrade.. nous étions en short obligatoire !!!
Le vol de la brosse à essuyer le tableau venant percuter notre bureau qui se relevait où nous en profitions pour échanger avec notre voisin,
le choc faisait un bruit qui résonnait dans toute la classe, et le maître demandait à ce qu'on la lui retourne, et là… nous avions droit à quelques gifles et des lignes à faire pour le lendemain…
Le plus grand plaisir de ce maître Monsieur T…… était de se mettre au fond de la classe pour la dictée journalière qui ne devait pas avoir plus de deux fautes..!! il venait derrière nous tout doucement et prenait un malin plaisir à nous tirer les cheveux au bord des oreilles chaque fois qu'il apercevait une faute ou une tache d'encre (nous écrivions à la plume) Nous étions chargés le samedi soir avant la fin de classe de nettoyer nos bureaux, et nos encriers… Avec l'obligation d'avoir son chiffon et son berlingot de cire pour effectuer cette tâche , nous avions le droit de partir que lorsque notre bureau brillait et que le sol en parquet était de même…!!!
Tout cela est sans doute dérisoire aux vues de ceux qui ont subis l'horrible de la descente vers les enfers de ces hommes pervers qui ont souillés l'Eglise à jamais…
L'indéniable est que l'Eglise à le retour de ses accusations faites à un grand nombre pour les détruire aux yeux du monde… je pense aux templiers par exemple… l'inquisition n'était pas avare d'accusation de "pédérasterie" pour supprimer les gêneurs… L'être humain est capable du pire quand il s'agit de pouvoir, nous le savons tous… et à tous les niveaux, le sentiment du pouvoir, l'envie de pouvoir déraisonne même les plus instruits….
Voilà quelques lignes qui me soulagent, et vous demande de parler aussi de ceux qui se sont suicidé pour n'avoir trouver à qui se confier!!
Merci de m'avoir lu, et croyez en mes sincères pensées de soutient à vos recherches pour le bien de tous….!!
Jean
M.L. de Verdun sur Garonne a écrit le 11 mai 2021 à 16h55
Bonjour,
Je viens de lire le Pèlerin l'article d'Agnès Chareton m'interpelle: l'histoire de Jean-Pierre Sautreau a beaucoup de similitudes avec celle de mon oncle.
Pour situer dans le temps , je suis âgé de 64 ans. Un de mes oncles nous( mon épouse et moi même) a fait part de ce qu'il a subi étant jeune pensionnaire à l'école Saint Théodard de Montauban 82 alors qu'il avait 11 ans. une vie bouleversé, mis à l'écart ça fait autour de 5ans qu'il est dans une démarche ou il veut faire reconnaitre sa blessure par l’Église mais aussi par sa famille ses frères et sa sœur. Au niveau de l’Église il a eu des échanges de courrier avec l'évêque, je le crois apaisé par cette prise en compte mais je ne sais comment intervenir auprès de mon père qui dit : ne pas avoir connu ses faits. Alors que son frère cherche quelque chose que mon père et ses frères ne veulent ou ne savent pas reconnaitre.
C'est une histoire que je n'ai pas besoin de raconter , c'est l'histoire que mon oncle a partagé par courrier de mars 2017 . C'est une histoire à laquelle j'ai compati avec mon épouse, dont nous avons parlé avec mon oncle et ma tante mais reste ce pan non reconnu par mon père qui a 90 ans
Je viens vers vous pour savoir s'il y a la possibilité d'échanger avec une personne de ce collectif. Est ce que l'entourage peut à se point ne rien voir?
dans la quête d'une vie apaisée, soyez assuré tout mon soutien
Anonyme a écrit le 9 mai 2021 à 23h03
Copie du courrier adressé à Monseigneur Jacolin, à paroles de victimes et à la CIASE




Pourquoi maintenant ?
Pourquoi en effet après plus de cinquante ans éprouver le besoin de revenir sur ce que j’ai vécu ? Peut-être parce qu’il en est à nouveau question sur les ondes aujourd’hui et que je pense qu’il est important que mon témoignage puisse être pris en compte et soit « comptabilisé » pour mesurer un peu plus précisément encore l’ampleur de ce drame… Peut-être encore, je réalise enfin qu’en référer à l’Église puisse m’apporter un certain apaisement ?Qu’importe. Je ressens ce besoin maintenant et peut-être n’est qu’ensuite que j’en évaluerai l’intérêt.
Je suis âgé de 65 ans, retraité depuis 4 ans, divorcé, père de trois enfants. J’ai exercé mon activité professionnelle dans (texte supprimé par d'administrateur)
De 1967 à 1970, j’ai fréquenté le Petit Séminaire de Chavagnes en Paillers. J’y suis entré en sixième à l’âge de 12 ans et sorti trois années plus tard à l’issue de la quatrième. J’y reviendrai dans un second temps car j’ai été victime de pédophilie avant, vers l’âge de 8-9ans.
En effet, je suis né à Maillé en Vendée où est arrivé aux alentours des années 1965 un certain Frère Bernard qui exerçait auparavant son Ministère à Maillezais, petite commune située à 6 Kms. Est-ce pour les mêmes agissements dont j’allais être victime qu’il en avait été éloigné, je ne l’ai jamais su. Pour la première fois donc de mon existence , j’ai fait l’expérience de relations physiques contraintes et réitérées durant plusieurs années par un homme, religieux de surcroît sur un enfant, moi. Baisers, caresses intimes. Victime donc de pédophilie, mais comment nommer une chose dont on ignore l’existence ?
Mais ce religieux n’a pas été le seul à « s’intéresser » à moi puisque dans le même temps sillonnait la Vendée aux fins de « détection » de vocations un dénommé Chanoine ou Monseigneur Arnault. Je ne sais plus comment on nous demandait de l’appeler. Après un premier repérage où pouvait apparaître un certain intérêt pour une vocation sacerdotale, (ou déjà une attirance d’une toute autre nature de sa part),nous étions conviés à des retraites de 3 jours au Séminaire des Herbiers. Durant celles-ci, ce Chanoine utilisait une force de conviction assez surréaliste pour nous dire à quel points les pensées impures, les mauvaises pensées, les caresses... constituaient des comportements absolument interdits, prohibés par Dieu, par l’Église et que cela nous conduirait inéluctablement en enfer à notre mort qui pouvait intervenir au moment où nous nous y attendions le moins... à moins que, à moins que Dieu dans sa très grande Miséricorde nous accorde son pardon qui passait par une démarche de confession. Il m’est difficile d’exprimer à quel point ses prophéties furent pour moi génératrices d’angoisse, de nuits sans sommeil, moi qui avais de surcroît déjà vécu des histoires inquiétantes avec Frére Bernard ! Je dois ajouter que de nature très angoissé , je vécus tout cela de manière on ne peut plus perturbante, on ne peut plus inquiétante et que cherchant à échapper à l’enfer qui m’était promis, je demandai à recevoir le sacrement de la confession en m’adressant non pas à Monseigneur Arnault mais à l’un des deux autres prêtres qui encadrait la retraite. Je pense qu’il s’agissait du Pére Dieumgard qui m’orienta sans aucune hésitation vers le Monseigneur Arnault. Ce dernier m’accorda bien le pardon sollicité et me fit promettre de ne pas réitérer non sans, dans le même temps, procéder à des attouchements sur mes parties génitales afin de bien me montrer ce qu’il m’interdisait de faire tout en y procédant. Certes je fus surpris mais ne venais-je pas d’échapper à l’enfer dans le cas d’une mort imminente qui pouvait ainsi qu’il nous l’avait dit survenir à n’importe quel moment…
Malgré ces différentes expériences, je ne remis pas en question, malheureusement pour moi, ce projet d’entrer au séminaire bien qu’une certaine confusion se soit installée. Comment gérer le fait que des comportement interdits soit pratiqués par les mêmes qui les interdisaient et qui de surcroît symbolisaient ce à quoi j ‘aspirais ? Quelle cohérence ? Quelle incohérence ?
Mais finalement pas de quoi m’inquiéter vraiment plus, puisque faisant ma rentrée au Petit Séminaire de Chavagnes début septembre 1967, dès le premier soir, alors que vraiment cafardeux et plus au moins en pleurs je fus abordé par le Pére Cornuaud qui me faisant montrer dans sa chambre me couvrit de baisers, me demanda de l’enlacer… Ce fut la première et la dernière fois avec moi. Je fis assez vite l’expérience que le père Cornuaud n’était pas le seul à vouloir rassurer les enfants en détresse ! Je me trouvai à plusieurs reprises dans le dortoir où le Père Pidoux était surveillant. Ce dernier à l’extinction des feux avait pour habitude, lorsqu’il parcourait alors les allées dans la plus grande discrétion, de s’arrêter à mon lit pour des caresses des plus intimes qui se renouvelèrent des mois et des mois.
Devais-je donc vraiment m’émouvoir de ces comportements réitérés émanant de différents religieux et ce depuis des années et dans des contextes différents sachant qu’il ne m’était même pas forcément demandé de les taire ! De surcroît, nous n’en parlions pas entre nous. Je finis malgré tout par considérer qu’il y avait là un problème et alors que j’étais en quatrième, donc après plus de deux ans victime de ces comportements ( mais beaucoup plus si je remonte au départ) et alors même que j’avais quasiment pris ma décision de mettre un terme à mon parcours « sacerdotal » , je décidai de m’ouvrir de cela à mon Directeur de conscience depuis le début, à savoir le Père Bibard. Ce dernier insista sur le fait que mes déclarations étaient graves , me demanda de réfléchir… Ce que je fis et confirmai. Je pense alors qu’il en référa au Père Supérieur ( Dont je ne me souviens plus du nom) puisque l’année suivante le Père Pidoux partit fut nommé dans une paroisse (J’ai su par la suite que lui avaient été confiés des adolescents dans le cadre de l’action catholique ouvrière je crois!).
Avant même que je fasse part de ma décision de « Quitter le séminaire » on m’indiqua qu’il avait été décidé que compte tenu de mes fragilités, je ne pouvais pas poursuivre ma « démarche ». Ainsi fût il mis un terme à cette terrifiante histoire dans ces conditions.
Non seulement je ne fus-je pas reconnu en tant que victime mais quelque part sanctionné pour avoir dit la vérité en m’en faisant porter toute la culpabilité !
Voilà donc le résumé de ce que je voulais, en première intention faire connaître à votre commission pour la partie « factuelle».
Peut-être viendra un temps où je pourrai évoquer les conséquences dans mon histoire de vie personnelle, si tant est qu’elles soient claires. ..
Je vous remercie pour l’attention que vous porterez à mon témoignage.
Rédigé à xxx, le 21 février 2021.
Réponse d’administrateur par : adminjr
Merci de votre témoignage.

Les noms et les lieux que vous donnez nous sont hélas familiers et votre histoire est semblable aux dizaines de témoignages que nous avons reçus.
N'hésitez pas à nous contacter (zone : contact) si vous souhaitez vous entretenir de cette pénible expérience avec nous.

PS: dans un souci de confidentialité, nous avons enlevé de votre témoignage les éléments personnels.
Anonyme a écrit le 5 février 2021 à 23h05
Bonjour Jean Pierre.
Je suis allé à La Roche sur Yon pour la dédicace de ton dernier livre.
Pas de chance pour moi, j'y étais le matin à l'ouverture de la librairie et je ne pouvais rester longtemps, on m'a dit que tu serais présent en début d'après midi
Je suis en train de faire un résumé de ce j'ai ressenti à Chavagnes. J'ai eu la chance de pas avoir été abusé physiquement et je n'ai jamais rien vu, ni suspecté surtout de la part de Cornuau. Mais j'ai du mal en pensant à cette période : Daviet, Pidoux, de Bois David et Coumailleau, traitements et paroles d'un autre âge. Je me suis très bien sorti de cette période, que j'avais oubliée. Tes 2 livres m'ont bouleversé. Vous êtes tous des hommes très courageux et très forts.
LMD

Merci
ROCHETEAU ROBERT(Jean ROBERT) de Beaulieu sous la roche a écrit le 4 novembre 2020 à 8h21
CHANTEPIE(35)CHATEAUGIRON(35)CHAVAGNES EN PAILLERS(85) LES HERBIERS(85) .....Quelques soit les établissements religieux ,il y a eu des "dérapages" de la part des "Envoyés de Dieu ".....J'ai fréquenté ces établissements....Scolarité difficile (les attouchements sur le gamin de 11 ans que j'étais n'aident pas à un équilibre psychologique ).....Ces événement enfouis au fond de moi pendant des années....ont resurgis avec le passage sur FBLO et ensuite avec la sortie de mon livre et Bien sur la publication dans le SANS CULOTTE ......Appuyé par la sortie du Livre de JEAN PIERRE SAUTREAU ......En mettant ces quelques mots je veux remercier JEAN PIERRE et le COLLECTIF(j'y suis souvent absent désolé!!!)....Je suis l'actualité ,les conférences .....Je trouve JACOLIN Courageux .....mais pour MOI LE PARDON SERA DIFFICILE .....LA PLAIE A DU MAL A SE REFERMER ......MERCI A l'Administrateur pour le travail effectué....A PLUS LES AMIS
Julien de Sigournais a écrit le 3 novembre 2020 à 19h03
Bravo à vous, vous avez permis à beaucoup de gens d'avancer.
Jean-Luc de La Bruffière a écrit le 3 novembre 2020 à 19h01
Merci de votre action. Je suis passé par Chavagnes et j'ai compris beaucoup de choses avec votre site.